Francois Ballas francois.ballas@etu.u-bordeaux.fr
Professeur documentaliste stagiaire
Diplômé de la Sorbonne Nouvelle en Médiation culturelle & de l'ESPE d'Aquitaine en MEEF - Documentation scolaire
J'ai ouvert ce Portfolio en 2015 alors que je préparais le CAPES externe de Documentation à l'ESPE d'Aquitaine. J'y gardais alors la trace de certaines des productions que j'ai été amené à réaliser cette même année dans le cadre de la formation. Admis au concours et désormais fonctionnaire stagiaire, ce portfolio est amené à évoluer et quelques unes de mes premières publications à disparaître.
Ce que je voudrai faire par le biais de portfolio, c'est rendre compte de mes tentatives et découvertes pendant l'année de stage, mais aussi partager mes interrogations, mes réflexions, quant à mes pratiques professionnelles. Ce que j'aimerai encore, c'est intégrer à cet espace mes pratiques extra-professionnelles, les différents stages et ateliers auxquels je participe, ainsi que les conférences auxquelles je me rends.
Aussi cette page se contruit-elle de la façon suivante :
Pédagogie & Education TPE Les Travaux Personnels Encadrés ont été généralisés en 2000-2001. Il s'agit de faire réaliser aux élèves de niveau Première un travail pluridisciplinaire pour développer leur autonomie et leur initiative. Les groupes constitués doivent choisir d'explorer un des thèmes d'étude imposé, en mêlant au moins deux disciplines. Leur production finale est libre de forme. Les TPE dans mon établissement d'exercice se déroulent entre 16h et 18h. Compte tenu des obligations du M2 et des autres projets que j'avais en cours, je n'ai pu m'impliquer qu'auprès d'une classe de Première L pour des séances de formation à la recherche documentaire. Je regrette que ces heures de formation n'ai pu être mises en place que sous la forme d'heures "dissociées": je me suis accordé avec mes collègues pour prendre des groupes d'élèves en salle informatique, les substituant ainsi au cadre ordinaire de leurs heures de TPE. Je crois qu'un vrai travail conjoint avec les collègues en charge des TPE serait bien plus pertinent pour permettre aux élèves de donner du sens à ces heures.
Prendre place dans la société de l'information Accompagnement Personnalisé L'accompagnement personnalisé en niveau Seconde est un dispositif permettant l'entrée dans les apprentissages du lycée. Il se découpe en 3 volets : Méthodologie, Culture Générale, et Orientation. Dans mon établissement d'exercie, les heures d'accompagnement personnalisé ont été alignés sur les mêmes créaneaux horaires. Aussi n'ai-je pu faire autrement que d'interrvenir dans trois classes uniquement. Cette année de stage est propice à mon sens à tester différentes approches. Toujours en collaboration et en accord avec mes collègues en charge de l'AP, j'ai été amené à mener des séquences très différentes. Vous les trouverez dans les fichiers ci-dessous, dans lesquels figurent également un bilan pour chacune d'entre elles. Réinitialisation à la recherche documentaire Développer la culture de l'information : piste de progression pour le lycée Au fur et à mesure que je menais les différentes séances qui sont présentées ci-dessus, je m'interrogeais sur la façon de lier les différents notions abordées de telle sorte qu'elles participent à la construcution d'une culture informationnelle que vous trouverez ci-dessous. Ce document est une première version, une première piste amenée à évoluer au fil du temps. Piste de progression pour développer une culture de l'information au lycée Progression culture de linfo LYCEE.pdf (831.09 KB) Accès, Gestion, Communication A propos d'Esidoc E-sidoc : solution miracle ou dilemme infernal ?- Accès aux ressources & communication -
Avant même mon entrée en poste, je m’interrogeais quant à la pertinence du portail E-sidoc dans les établissements scolaires. En effet, je doutais de la compréhension par les élèves de la notion de « portail documentaire » et de leur utilisation effective. Aussi, en prenant poste au lycée François Magendie, je décidais de consulter les chiffres de consultation du portail sur l’année précédent mon arrivée. Entre le 1er septembre 2015 et le 1er juillet 2016, le portail a enregistré 3247 visiteurs. Compte-tenu du nombre d’élèves de l’établissement, qui s’élève à 1200, c’est un chiffre bien faible, d’autant plus qu’il faut déduire de ces « visiteurs » les professeurs documentalistes eux-mêmes et les connexions (peut-être unique) des élèves lors des formations à la recherche documentaire notamment. J’ai donc décidé de suivre régulièrement pour cette année scolaire les visites du portail. Aussi, entre le 1er septembre 2016 et le 19 janvier 2017, on dénombre 2350 visiteurs, contre 1918 aux mêmes dates pour l’année précédentes. Une nette amélioration dans l’utilisation du portail semble ressortir de ces chiffres. Néanmoins, lorsqu’on se penche plus avant sur les rubriques consultées, on constate que seulement 620 visiteurs se sont rendus sur l’une d’elle au moins… La conclusion est sans appel : E-sidoc est majoritairement utilisé pour sa fonction de catalogue (ce qui à mon sens est déjà bon signe étant donné les yeux ébahis des élèves de Seconde lorsqu’ils entendent prononcer le nom d’E-sidoc pendant les formations à la recherche documentaire...). Quid alors des autres fonctionnalités du portail qui proposent des ressources d’aide à la recherche documentaire, au soutien, ou encore qui participent de la communication du CDI notamment sur les productions d’élèves, et sur les résultats de sa veille sur les actualités culturelles ou professionnelles ? En début d’année, avant que n’ait lieu le comité de pilotage informatique, j’ai proposé à mes collègues que nous créions une page Facebook du CDI. Après discutions, nous avons rédigé un document de synthèse expliquant les objectifs et la pertinence pour la création de cette page, parmi lesquels : la revalorisation d’E-sidoc, la promotion des nouvelles acquisitions, la diffusion des informations relatives à la vie du CDI et de l’établissement, une communication autour de nos différentes veilles informationnelles, dynamiser la communication avec nos usagers en s’inspirant du modèle « Ask a librarian » ou du « Guichet du Savoir » de la bibliothèque municipale de Lyon. En parallèle, je créais la page afin de pouvoir illustrer notre propos lors de la réunion. La création de cette page a nécessité l’installation d’une extension sur Facebook afin de pouvoir ajouter des onglets inexistants par défaut. La découverte de cette extension m’a demandé un investissement considérable. Lors de la réunion, la création de la page a été accepté sans heurts, contrairement à la proposition qui avait été faite par ailleurs d’un page Facebook du lycée… Une page Facebook du CDI pourrait-elle supplanter celle du lycée ? Après tout, en tant que gestionnaires de ressources et professionnel de l’information et de la communication, le professeur documentaliste ne pourrait-il pas prendre à sa charge cette mission ? Finalement, malgré l’accord du chef d’établissement, nous avons décidé de reporter la publication de la page, s’interrogeant sur la capacité que nous aurions à tenir cette initiative sur le long terme, notamment après mon départ à la fin de l’année scolaire. D’abord déçu que ce projet ne se concrétise pas, j’ai pris conscience de la nécessité, en amont de la création d’une page d’interroger les pratiques effectives des élèves. Aussi ai-je entrepris la création d’un questionnaire visant à mieux connaître les pratiques informationnelles et communicationnelles des élèves avec le numérique ainsi que leur utilisation et leur perception des espaces numériques de l’établissement à savoir le portail E-sidoc, l’ENT Léa, et le site internet du lycée. Le questionnaire est bientôt prêt à être soumis aux élèves. Je publierai les résultats une fois leur analyse achevée. Enfin, afin de participer à la valorisation du travail de veille (Netvibes) mis en place par ma collègue depuis plusieurs années et communiquer via E-sidoc, j'avais réalisé une lettre d'information -avec l'outil Revue, dont l'utilisation s'est avérée très simple. Cette première NewsLetter, à destination de la communauté éducative de l'établissement, portait sur les outils TICE et la culture numérique. Si j'ai opté pour ce parti pris de communication, c'est parce que je crois que dans la surcharge informationnelle qui nous entoure, il est plus pertinent de communiquer le fruit de sa veille avec ses collègues en leur proposant une lettre d'information à laquelle ils peuvent souscrire, et qu'ils reçoivent à date fixe dans leur boîte mail. Ce mouvement descendant (Top-Down) est, pour cette situation, plus approprié qu'un mouvement ascendant (Bottom-Up), qui contraint l'utilisateur, pour accéder à notre veille, à se connecter au portail E-sidoc puis à se rendre dans la rubrique correspondant à son besoin d'information (sur notre portail, notre veille n'est pas centralisée, mais diffusée dans les différents onglets et sections). Au demeurant, pour les mêmes raisons qui nous avaient poussées à retarder le lancement d'une page Facebook, nous avons pris la décision de ne pas lancer cette Newsletter, d'autant plus qu'elle rendrait plus obsolète encore notre portail documentaire. Je me questionne alors sur la centralisation ou la multiplication des supports de communication. Je crois que, dès lors que les formations à E-sidoc auprès des élèves et des enseignants, ainsi que sont utilisation systématique pour chaque travaux menés en classe sont correctement et rigoureusement mises en oeuvre, alors une centralisation des ressources et de l'information sur le portail documentaire est pertinente. Il me semble que c'est là un idéal à poursuivre, plus encore depuis que l'ENT Léa (dont le coût d'investissement est certainement considérable) permet un accès direct à E-sidoc. Pourtant, je ne peux me défaire de l'idée que toute communication doit s'adapter à l'interlocuteur visé. Or, si les pratiques informationnelles des élèves sont davantage axées sur les pages Facebook et que nos collègues consultent plus régulièrement leur boîte mail que le portail E-sidoc, alors nous gagnerions en visibilité avec la création d'une page Facebook à destination des élèves et une lettre d'information pour les équipes enseignante et éducative. A propos d'E-sidoc / Question de curation Suite de réflexion autour de la curation sur E-sidoc
Je me suis déjà interrogé quant à la pertinence du portail E-sidoc comme outil de communication. Je me demandais si cet outil était le plus adapté aux pratiques de publics ciblés (élèves, communauté éducative et personnels de l’établissement). J’avais fini par conclure qu’E-sidoc possédait des qualités suffisantes pour mériter qu’on s’y accroche et faire en sorte que son utilisation soit systématique. Or il me semble que la première étape pour y parvenir est de rendre plus lisible –et de fait accessible- le fruit de notre veille documentaire. Jusqu’à présent, nous effectuons notre veille via un portail Netvibes dont nous avons intégré les flux RSS sur des onglets spécifique d’E-sidoc par entrées culturelle ou numérique par exemple. Nous avons entamé avec mes collègues une réflexion pour changer la diffusion de ces flux sur E-sidoc afin que notre curation soit plus efficace. Nous nous interrogeons d’abord sur la pertinence de poursuivre notre veille avec le portail Netvibes compte tenu de la rareté grandissante des flux RSS. E-sidoc propose désormais l’intégration de flux Twitter. Etendre notre présence numérique sur Twitter nous séduit fortement ; d’autant plus qu’il y est possible de répartir sa veille en catégories. Néanmoins, cela signifierait un doublon de notre veille sur deux plateformes distinctes : E-sidoc et Twitter. Cette possibilité est à envisager dans un premier temps d’observation des bénéfices d’une veille et curation via Twitter. Nous réfléchissons encore à créer un onglet « Actualités » dans la barre supérieure du portail E-sidoc dans laquelle seraient concentrés l’ensemble des flux RSS de notre veille Netvibes pour l’instant éparpillés sur le portail, voire même les résultats de notre éventuelle veille Twitter s’il nous est possible de la diviser selon plusieurs onglets thématiques sur le portail. Car c’est bien cela notre idée : découper cet onglet « Actualités » dédié à la curation avec des entrées thématiques, lesquelles seraient de type :
Une telle répartition permet de reprendre l’idée que nous avions eu en début d’année de créer une revue de presse que nous avions abandonné face aux difficultés rencontrées pour trouver l’outil le mieux adapté et la crainte qu’une telle initiative devienne trop chronophage pendant l’année. J’y vois un avantage, un inconvénient et un point qui pose question. L’avantage indéniable de la création de cet onglet résiderait en la meilleure lisibilité du portail pour nos usagers, et ainsi une optimisation de notre veille documentaire. Il reste que cette répartition par entrées thématique représente un inconvénient certain : celui d’un cloisonnement des informations… Enfin, certaines des entrées que j’ai énoncé plus tôt posent question : celles relative à l’orientation, à l’éducation et au numérique. En effet, le portail dispose déjà d’entrée spécifique à ces domaines (« S’informer sur… l’orientation », « Equipe éducative », « Internet responsable »). Quelle pertinence pour elles de se voir séparer de l’ensemble auquel elles sont déjà intégrer ? Par ailleurs, que faire des actualités culturelles, qui elles aussi figurent dans l’onglet « Culture » ? Ces interrogations m’amènent à penser qu’il faudrait étendre notre veille aux thématiques « disciplinaires ». Enquête sur les pratiques numériques des élèves Ouverture de l'établissement sur son environnement culturel, éducatif, professionnel Ouverture de l'établissement A propos de l'ouverture de l'établissement
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