Francois Ballas

 

 

Professeur documentaliste stagiaire

 

Diplômé de la Sorbonne Nouvelle en Médiation culturelle & de l'ESPE d'Aquitaine en MEEF - Documentation scolaire

 

J'ai ouvert ce Portfolio en 2015 alors que je préparais le CAPES externe de Documentation à l'ESPE d'Aquitaine. J'y gardais alors la trace de certaines des productions que j'ai été amené à réaliser cette même année dans le cadre de la formation. Admis au concours et désormais fonctionnaire stagiaire, ce portfolio est amené à évoluer et quelques unes de mes premières publications à disparaître.

 

Ce que je voudrai faire par le biais de portfolio, c'est rendre compte de mes tentatives et découvertes pendant l'année de stage, mais aussi partager mes interrogations, mes réflexions, quant à mes pratiques professionnelles. Ce que j'aimerai encore, c'est intégrer à cet espace mes pratiques extra-professionnelles, les différents stages et ateliers auxquels je participe, ainsi que les conférences auxquelles je me rends.

 

Aussi cette page se contruit-elle de la façon suivante : 

  • Pédagogie et éducation
  • Accès, gestion, communication
  • Ouverture de l'établissement
  • Stages et formations
  • Archives

 

Pédagogie & Education
TPE

Les Travaux Personnels Encadrés ont été  généralisés en 2000-2001. Il s'agit de faire réaliser aux élèves de niveau Première un travail pluridisciplinaire pour développer leur autonomie et leur initiative. Les groupes constitués doivent choisir d'explorer un des thèmes d'étude imposé, en mêlant au moins deux disciplines. Leur production finale est libre de forme. 

Les TPE dans mon établissement d'exercice se déroulent entre 16h et 18h. Compte tenu des obligations du M2 et des autres projets que j'avais en cours, je n'ai pu m'impliquer qu'auprès d'une classe de Première L pour des séances de formation à la recherche documentaire. 

Je regrette que ces heures de formation n'ai pu être mises en place que sous la forme d'heures "dissociées": je me suis accordé avec mes collègues pour prendre des groupes d'élèves en salle informatique, les substituant ainsi au cadre ordinaire de leurs heures de TPE. Je crois qu'un vrai travail conjoint avec les collègues en charge des TPE serait bien plus pertinent pour permettre aux élèves de donner du sens à ces heures.

 

Prendre place dans la société de l'information
Accompagnement Personnalisé

L'accompagnement personnalisé en niveau Seconde est un dispositif permettant l'entrée dans les apprentissages du lycée. Il se découpe en 3 volets : Méthodologie, Culture Générale, et Orientation. 

Dans mon établissement d'exercie, les heures d'accompagnement personnalisé ont été alignés sur les mêmes créaneaux horaires. Aussi n'ai-je pu faire autrement que d'interrvenir dans trois classes uniquement. 

Cette année de stage est propice à mon sens à tester différentes approches. Toujours en collaboration et en accord avec mes collègues en charge de l'AP, j'ai été amené à mener des séquences très différentes. Vous les trouverez dans les fichiers ci-dessous, dans lesquels figurent également un bilan pour chacune d'entre elles. 

Réinitialisation à la recherche documentaire
Réseaux Sociaux
Théories du complot
Histoires expérimentales
Parlons-en! Développer sa culture G entre pairs
Orientation
Développer la culture de l'information : piste de progression pour le lycée

Au fur et à mesure que je menais les différentes séances qui sont présentées ci-dessus, je m'interrogeais sur la façon de lier les différents notions abordées de telle sorte qu'elles participent à la construcution d'une culture informationnelle que vous trouverez ci-dessous. Ce document est une première version, une première piste amenée à évoluer au fil du temps. 

Piste de progression pour développer une culture de l'information au lycée
Accès, Gestion, Communication
A propos d'Esidoc

E-sidoc : solution miracle ou dilemme infernal ?

- Accès aux ressources & communication -

 

Avant même mon entrée en poste, je m’interrogeais quant à la pertinence du portail E-sidoc dans les établissements scolaires. En effet, je doutais de la compréhension par les élèves de la notion de « portail documentaire » et de leur utilisation effective. Aussi, en prenant poste au lycée François Magendie, je décidais de consulter les chiffres de consultation du portail sur l’année précédent mon arrivée. Entre le 1er septembre 2015 et le 1er juillet 2016, le portail a enregistré 3247 visiteurs. Compte-tenu du nombre d’élèves de l’établissement, qui s’élève à 1200, c’est un chiffre bien faible, d’autant plus qu’il faut déduire de ces « visiteurs » les professeurs documentalistes eux-mêmes et les connexions (peut-être unique) des élèves lors des formations à la recherche documentaire notamment. J’ai donc décidé de suivre régulièrement pour cette année scolaire les visites du portail. Aussi, entre le 1er septembre 2016 et le 19 janvier 2017, on dénombre 2350 visiteurs, contre 1918 aux mêmes dates pour l’année précédentes. Une nette amélioration dans l’utilisation du portail semble ressortir de ces chiffres. Néanmoins, lorsqu’on se penche plus avant sur les rubriques consultées, on constate que seulement 620 visiteurs se sont rendus sur l’une d’elle au moins… La conclusion est sans appel : E-sidoc est majoritairement utilisé pour sa fonction de catalogue (ce qui à mon sens est déjà bon signe étant donné les yeux ébahis des élèves de Seconde lorsqu’ils entendent prononcer le nom d’E-sidoc pendant les formations à la recherche documentaire...). Quid alors des autres fonctionnalités du portail qui proposent des ressources d’aide à la recherche documentaire, au soutien, ou encore qui participent de la communication du CDI notamment sur les productions d’élèves, et sur les résultats de sa veille sur les actualités culturelles ou professionnelles ?


En début d’année, avant que n’ait lieu le comité de pilotage informatique, j’ai proposé à mes collègues que nous créions une page Facebook du CDI. Après discutions, nous avons rédigé un document de synthèse expliquant les objectifs et la pertinence pour la création de cette page, parmi lesquels : la revalorisation d’E-sidoc, la promotion des nouvelles acquisitions, la diffusion des informations relatives à la vie du CDI et de l’établissement, une communication autour de nos différentes veilles informationnelles, dynamiser la communication avec nos usagers en s’inspirant du modèle « Ask a librarian » ou du « Guichet du Savoir » de la bibliothèque municipale de Lyon.

En parallèle, je créais la page afin de pouvoir illustrer notre propos lors de la réunion. La création de cette page a nécessité l’installation d’une extension sur Facebook afin de pouvoir ajouter des onglets inexistants par défaut. La découverte de cette extension m’a demandé un investissement considérable. Lors de la réunion, la création de la page a été accepté sans heurts, contrairement à la proposition qui avait été faite par ailleurs d’un page Facebook du lycée… Une page Facebook du CDI pourrait-elle supplanter celle du lycée ? Après tout, en tant que gestionnaires de ressources et professionnel de l’information et de la communication, le professeur documentaliste ne pourrait-il pas prendre à sa charge cette mission ?

Finalement, malgré l’accord du chef d’établissement, nous avons décidé de reporter la publication de la page, s’interrogeant sur la capacité que nous aurions à tenir cette initiative sur le long terme, notamment après mon départ à la fin de l’année scolaire. D’abord déçu que ce projet ne se concrétise pas, j’ai pris conscience de la nécessité, en amont de la création d’une page d’interroger les pratiques effectives des élèves. Aussi ai-je entrepris la création d’un questionnaire visant à mieux connaître les pratiques informationnelles et communicationnelles des élèves avec le numérique ainsi que leur utilisation et leur perception des espaces numériques de l’établissement à savoir le portail E-sidoc, l’ENT Léa, et le site internet du lycée. Le questionnaire est bientôt prêt à être soumis aux élèves. Je publierai les résultats une fois leur analyse achevée.

Enfin, afin de participer à la valorisation du travail de veille (Netvibes) mis en place par ma collègue depuis plusieurs années et communiquer via E-sidoc, j'avais réalisé une lettre d'information -avec l'outil Revue, dont l'utilisation s'est avérée  très simple. Cette première NewsLetter, à destination de la communauté éducative de l'établissement, portait sur les outils TICE et la culture numérique. Si j'ai opté pour ce parti pris de communication, c'est parce que je crois que dans la surcharge informationnelle qui nous entoure, il est plus pertinent de communiquer le fruit de sa veille avec ses collègues en leur proposant une lettre d'information à laquelle ils peuvent souscrire, et qu'ils reçoivent à date fixe dans leur boîte mail. Ce mouvement descendant (Top-Down) est, pour cette situation, plus approprié qu'un mouvement ascendant (Bottom-Up), qui contraint l'utilisateur, pour accéder à notre veille, à se connecter au portail E-sidoc puis à se rendre dans la rubrique correspondant à son besoin d'information (sur notre portail, notre veille n'est pas centralisée, mais diffusée dans les différents onglets et sections). Au demeurant, pour les mêmes raisons qui nous avaient poussées à retarder le lancement d'une page Facebook, nous avons pris la décision de ne pas lancer cette Newsletter, d'autant plus qu'elle rendrait plus obsolète encore notre portail documentaire.


Je me questionne alors sur la centralisation ou la multiplication des supports de communication. Je crois que, dès lors que les formations à E-sidoc auprès des élèves et des enseignants, ainsi que sont utilisation systématique pour chaque travaux menés en classe sont correctement et rigoureusement mises en oeuvre, alors une centralisation des ressources et de l'information sur le portail documentaire est pertinente. Il me semble que c'est là un idéal à poursuivre, plus encore depuis que l'ENT Léa (dont le coût d'investissement est certainement considérable) permet un accès direct à E-sidoc. Pourtant, je ne peux me défaire de l'idée que toute communication doit s'adapter à l'interlocuteur visé. Or, si les pratiques informationnelles des élèves sont davantage axées sur les pages Facebook et que nos collègues consultent plus régulièrement leur boîte mail que le portail E-sidoc, alors nous gagnerions en visibilité avec la création d'une page Facebook à destination des élèves et une lettre d'information pour les équipes enseignante et éducative.

A propos d'E-sidoc / Question de curation

Suite de réflexion autour de la curation sur E-sidoc

 

 

Je me suis déjà interrogé quant à la pertinence du portail E-sidoc comme outil de communication. Je me demandais si cet outil était le plus adapté aux pratiques de publics ciblés (élèves, communauté éducative et personnels de l’établissement). J’avais fini par conclure  qu’E-sidoc possédait des qualités suffisantes pour mériter qu’on s’y accroche et faire en sorte que son utilisation soit systématique. Or il me semble que la première étape pour y parvenir est de rendre plus lisible –et de fait accessible- le fruit de notre veille documentaire. Jusqu’à présent, nous effectuons notre veille via un portail Netvibes dont nous avons intégré les flux RSS sur des onglets spécifique d’E-sidoc par entrées culturelle ou numérique par exemple. Nous avons entamé avec mes collègues une réflexion pour changer la diffusion de ces flux sur E-sidoc afin que notre curation soit plus efficace.

Nous nous interrogeons d’abord sur la pertinence de poursuivre notre veille avec le portail Netvibes compte tenu de la rareté grandissante des flux RSS. E-sidoc propose désormais l’intégration de flux Twitter.  Etendre notre présence numérique sur Twitter nous séduit fortement ; d’autant plus qu’il y est possible de répartir sa veille en catégories.  Néanmoins, cela signifierait un doublon de notre veille sur deux plateformes distinctes : E-sidoc et Twitter.  Cette possibilité est à envisager dans un premier temps d’observation des bénéfices d’une veille et curation via Twitter.

Nous réfléchissons encore à créer un onglet « Actualités » dans la barre supérieure du portail E-sidoc dans laquelle seraient concentrés l’ensemble des flux RSS de notre veille Netvibes pour l’instant éparpillés sur le portail, voire même les résultats de notre éventuelle veille Twitter s’il nous est possible de la diviser selon plusieurs onglets thématiques sur le portail. Car c’est bien cela notre idée : découper cet onglet « Actualités » dédié à la curation avec des entrées thématiques, lesquelles seraient de type :

  • Actualités scientifiques
  •  Actualités littéraires
  • Actualités numériques
  • Actualités politiques, sociales, économiques
  • Actualités artistiques
  • Actualités sportives
  • Actualités éducatives
  • Actualités orientation

Une telle répartition permet de reprendre l’idée que nous avions eu en début d’année de créer une revue de presse que nous avions abandonné face aux difficultés rencontrées pour trouver l’outil le mieux adapté et la crainte qu’une telle initiative devienne trop chronophage pendant l’année.

J’y vois un avantage, un inconvénient et un point qui pose question. L’avantage indéniable de la création de cet onglet résiderait en la meilleure lisibilité du portail pour nos usagers, et ainsi une optimisation de notre veille documentaire. Il reste que cette répartition par entrées thématique représente un inconvénient certain : celui d’un cloisonnement des informations… Enfin, certaines des entrées que j’ai énoncé plus tôt posent question : celles relative à l’orientation, à l’éducation et au numérique. En effet, le portail dispose déjà d’entrée spécifique à ces domaines (« S’informer sur… l’orientation », « Equipe éducative », « Internet responsable »). Quelle pertinence pour elles de se voir séparer de l’ensemble auquel elles sont déjà intégrer ? Par ailleurs, que faire des actualités culturelles, qui elles aussi figurent dans l’onglet « Culture » ? Ces interrogations m’amènent à penser qu’il faudrait étendre notre veille aux thématiques « disciplinaires ».


Enquête sur les pratiques numériques des élèves
Ouverture de l'établissement sur son environnement culturel, éducatif, professionnel
Ouverture de l'établissement

A propos de l'ouverture de l'établissement
sur son environnement
éducatif, culturel, professionnel

 

Communiquer autour des actualités éducatives, culturelles et professionnelles suffit-il à participer de l’ouverture de l’établissement sur son environnement ? Assurément non ? Bien qu’essentielle, la communication d’un agenda d’actions culturelles, professionnelles et éducatives à destination de l’ensemble des usagers est indispensable. Mais pour que l’établissement s’ancre au sein de son tissu local, cette mission d’ouverture doit trouver une traduction en termes de partenariats pérennes propices à la mise en œuvre de projets éducatifs.

En entrant en poste au lycée Magendie, des partenariats solides étaient déjà installés, notamment avec la librairie « La mauvaise réputation » à laquelle sont associés le professeur documentaliste titulaire et l’enseignant d’arts plastiques dans le cadre d’un projet intitulé « Cornélius ». Par ailleurs ma collègue en tant que référent culture est associée à des projets en lien avec des événements culturels tel que le Festival du film d’Histoire de Pessac. Il me semble qu’au regard de notre mission d’ouverture, le professeur documentaliste a un rôle privilégié, sinon premier à jouer soit en tant que référent culture soit en tant que partenaire clef du référent établit dans l’établissement. Mon diplôme en Médiation culturelle ainsi que mon parcours de formation artistique m’apparaissent comme des ressources à exploiter pour devenir référent culture dans les années à venir.

Au cours de cette année de stage, je n’ai pas su/pu mettre en place d’action concrète qui s’ancre dans cette mission d’ouverture. Je crois néanmoins être parvenu à transmettre une certaine ouverture auprès des élèves dans ma posture et mes discours au cours de chacune de mes séances et de mes ateliers d’écriture. Bien qu’aucune action n’ait été mise en place, je m’étais penché sur la question. Par exemple, en lien avec mes séances sur la culture numérique que j’ai dispensé auprès d’une classe de Seconde, j’ai inscrit la classe en début d’année au jeu-concours « Découvrez les métiers du numérique », organisé par le FIAFEC et Onisep, s’inscrivant ainsi dans le volet « Orientation » prévu dans les heures de l’AP. L’enjeu de ce concours était de rencontrer un acteur du numérique et de rendre compte de son métier en produisant un support numérique (blog, vidéo, etc…). Les organisateurs de l’événement exigent que les personnalités rencontrées soient choisies parmi la liste des entreprises partenaires. Or, je me suis retrouvé confronté à un véritable questionnement éthique : quelle entreprise choisir plutôt qu’une autre ? Comment ne pas privilégier telle ou telle utilisation du numérique à des fins commerciales auprès des élèves ? Un projet tel que celui-ci ne mériterait-il pas que j’y réfléchisse pendant un temps plus long ? J’avais alors opté pour l’association Digital Aquitaine qui propose des services pour promouvoir et dynamiser le territoire aquitain. Après plusieurs messages de relance et appels, je n’ai jamais obtenu de réponse de leur part. Aussi, ne voulant pas débuter ni annoncer quoi que ce soit avec les élèves tant que je n’aurai pas trouvé de partenaire, j’ai préféré me désengager du concours. En en discutant avec un de mes formateurs de l’ESPE, j’ai ensuite pensé trouver un partenaire qui serait installé à Darwin, espace de co-working situé sur la rive droite de Bordeaux. J’ai pris contact avec une entreprise de comparateur de prix sur Internet qui était plutôt ouverte pour faire une intervention en classe. Néanmoins je me suis encore rétracté me demandant dans quelle mesure le choix de cette entreprise ne dérogeait pas au problème éthique que je m’étais posé en cherchant parmi les entreprises partenaires... Qui plus est, le projet ne perd-il pas de son intérêt pour les élèves sans sa dimension de jeu-concours ? Comment justifier la légitimité de cette entreprise pour débloquer des frais d’intervention ?

Pour ce qu’il en est de l’ouverture de l’établissement sur son environnement éducatif, je suis adhérent de l’association « Le Refuge » qui vient en aide aux adolescents victimes d’homophobie et en rupture avec leur famille qui pour certaines les ont rejeté, les laissant sans ressources aucunes. Le travail de cette association me tient à cœur et j’avais envie de mettre en place une action de sensibilisation à l’homophobie car quand bien même les élèves du lycée semblent faire preuve d’ouverture d’esprit, il y a fort à parier que tous ne mesurent pas certains abus de langage qui véhiculent au quotidien et malgré eux des idées homophobes. L’association propose des actions éducations de ce genre.

Cette action, je ne l’ai pas mise en place pour deux raisons. D’abord le temps, qui m’a véritablement manqué pour concevoir une action qui soit à la fois pertinente et solide. Ensuite, pour la validité même de cette action qui ne saurait intervenir en cours d’année sans cadre fédérateur. En effet, une action semblable doit être pensée avec les acteurs de l’établissement et d’abord le CESC, la vie scolaire et l’infirmier.e. Elle doit encore s’inscrire dans une démarche intrinsèquement liée au projet d’établissement. Quel impact véritable, quelle légitimité une intervention comme celle-ci a-t-elle si elle reste isolée ? J’aimerai instaurer ce type d’intervention dans mes prochaines années d’enseignement. Au lycée, elles pourraient s’envisager en lien avec l’Accompagnement Personnalisé et l’Enseignement Moral et Civique, au collège, elles pourraient trouver leur place au sein d’un EPI ou de l’EMC toujours, en lien avec le parcours « Citoyen », voire même le parcours « Avenir ». Je crois qu’il est possible d’envisager une action de ce type par trimestre. Elles pourraient être relatives au développement durable, à l’égalité fille-garçon, aux discriminations de tout genre, etc. Chacune de ces interventions pourrait constituer un événement fédérateur de la vie du lycée : elles pourraient donner lieu à des restitutions de type journalistique (journal, radio, …) ou bien sous forme d’exposition au CDI.

                Enfin, en ce qui concerne ma participation à l’ouverture culturelle de l’établissement, j’anime tous les mardis un atelier d’écriture avec un petit groupe d’élèves. Dans le cadre de cet atelier je suis actuellement en train de rechercher, notamment avec l’annuaire de l’agence ECLA, un professionnel de l’écriture qui accepterait de rencontrer ces élèves. J’envisage également de convier à cette rencontre les élèves de Seconde avec lesquels ma collègue de Lettres et moi-même avons  mené un projet d’écriture dans le cadre de l’Accompagnement Personnalisé.


Stages & Formations
Journée ZAP 13 février 2017

Journée ZAP du 13 février 2017
Collège départemental Emile Combes

 

1. La réforme du collège

La réforme du collège, marquée notamment par la mise en place des Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI) est entrée en vigueur dans les collèges à la rentrée 2016-2017. Au regard des premiers mois de mise en pratique, l'heure est aux premiers retours. 

Un constat général a été exprimé quant à la hausse de la fréquentation du CDI dans le cadre des EPI. Les avis divergent selon le ressenti de chacun et les objectifs fixés pour le CDI, lesquels s'ancrent soit dans une réalité de terrain soit dans les missions du professeur documentaliste. En effet, si le CDI est bel et bien fréquenté davantage, le professeur documentaliste lui, n'est pas toujours associé aux projets et se sent relégué à un statut de "prestataire de service". Qui plus, témoignage a été fait que les collègues avec lesquels jusqu'à présent des projets étaient mis en place n'ont plus de temps à consacrer à ce partenariat du fait de la charge de temps que leur prend la mise en oeuvre des EPI. 

Ceci étant, gardons à l'esprit que nous n'en sommes qu'aux prémices de la réforme et que le temps sera certainement salutaire pour une intégration complète du professeur documentaliste aux EPI.


2. Actions éducatives de la Bibliothèque municipale de Bordeaux métropole


La BM de Bordeaux constitue un réseau 11 bibliothèques réparties sur le territoire. Elle a pour particularité d'être partenaire de la BnF puisque l'ensemble des imprimés en Aquitaine doivent être déposés en dépôt légal à la bibliothèque de Bordeaux métropole. Pauline Mingaud-Niesen du service d'actions éducatives est venue nous en présenter les caractéristiques ainsi de que certaines actions de la bibliothèque. 

La bibliothèque envisage de développer et étendre pour le Secondaire les cartes de collectivité pour des emprunts de trois mois, et réfléchit déjà à la mise à disposition pour la rentrée 2017 d'une mallette thématique sur l'égalité fille-garçon.

La BM invite encore les élèves du Secondaire à créer leur carte de bibliothèque afin de profiter au mieux de la gamme de services que celle-ci propose, notamment en ligne. En effet, de nombreuses ressources numériques sont disponibles depuis le site de la bibliothèque, parmi lesquelles la bibliothèque Séléné où l'on retrouve les documents patrimoniaux conservés de la bibliothèque. Les ressources numériques pour la presse sont presque exclusivement accessible sur place au moyen de six I-Pad, dont le nombre reste insuffisant pour présenter ces ressources à une classe entière. La chose est néanmoins envisageable avec des groupes plus restreints de type club journal. Reste Europress qui est accessible en ligne depuis l'espace personnel usager qu'il est possible de créer sous réserve d'être inscrit à la bibliothèque (gratuit). Depuis ce compte il est encore possible d'accéder à l'agenda des bibliothèques, à des formations, et à quatre films par mois visionnables en streaming ou téléchargeable pour une durée de 48 heures.

La bibliothèque propose également le servie Eurokoi, également disponible sur Facebook, par lequel les usagers peuvent poser leurs questions. Les réponses sont délivrées sous 72 heures.


Quant à l'agenda culturel, la bibliothèque propose en ce moment une exposition sur le thème de la BD et de l'immigration. Par ailleurs, des ateliers de traduction littéraire vont être mis en place en partenariat avec l'agence ECLA.


3. Carnets de voyage: les itinéraires d'Emmanuelle Troy


Emmanuelle Troy est professeur documentaliste et artiste, membre de l'association Ar'Khan. Passionnée de voyages et de musique du monde, elle a su tirer profit de ses qualités et appétences artistiques dans son métier de professeur documentaliste. 

Elle nous a proposé une très belle forme de carnet de voyage mêlant vidéo, lecture théâtralisée et musique live


4. La classe inversée: formation animée par Aude Thépault et Anne Lavigne, Canopé 33


L’après-midi de la journée a été dédié à la classe inversée. Anne Lavigne et Aude Thépault de Canopé 33 ont animé cet atelier. L’atelier s’est déroulé en trois temps : définir, restituer, appliquer.

En préambule de l’après-midi, nous avons créé un nuage de mots constitué par ce que chacun des participants comprend de la classe inversée. Cette confrontation de nos représentations permet de mettre en évidence  un premier élément de définition : la classe inversée ne se définit par les outils qu’elle peut mobiliser mais par un objectif : faciliter les apprentissages différenciés par élève. La classe inversée est un dispositif par lequel des ressources sont mises à disposition des élèves en amont du cours à venir afin qu’ils s’imprègnent de son contenu. Ces ressources peuvent être des éléments de cours suivis d’exercices d’application. Le temps de classe est dégagé pour revenir sur les éléments de cous, poursuivre les exercices et poursuivre la séquence.

Les différentes vidéos que nous avons visionné, parmi lesquelles figuraient des témoignages d’enseignants, ont permis d’éclaircir le fait que la classe inversée n’est pas à entendre comme une révolution totale des méthodes d’apprentissage, mais plutôt comme un levier, un moyen plus pertinent d’entrer dans certaines séquences.

Afin de mieux comprendre comment les ressources diffusées aux élèves peuvent être réinvesties, nous avons répondu à un questionnaire grâce à l’outil Plickers (ne marche qu’avec Ipad…)

Enfin, nous avons réfléchit en groupe sur les applications possibles que nous pourrions faire de la classe inversée dans nos séances en cours ou à venir.



Pratiques artistiques

Atelier d'écriture aux Trois Coups


Le 22 janvier 2017, le café théâtre des Trois Coups situé à Bordeaux accueillait son premier atelier d'écriture animé par SID. Ces trois heures d'atelier ont réuni une dizaine de participants, déjà initiés ou débutants dans l'écriture en atelier. Cette séance a été riche en découverte au regard des ateliers que j'anime moi-même auprès des élèves, notamment quant au rythme, ternaire, des différents exercices. Cette rythmique me semble intéressante d'un point de vue de l'appréhension de l'écrit et du groupe. Peut-être même d'un point de vue cognitif.

Le premier temps de l'atelier a été consacré à la prise de contact, entre les participants, et dans leur rapport individuel aux mots. Pour y parvenir, un exercice en trois temps pendant lequel nous avons fait passer un crayon, tantôt en le lançant, tantôt de main à main, en faisant passer un mot, une fois rimant avec le précédant, une seconde fois, toujours rimant, en deux syllabes et évoquant le voyage, une troisième fois enfin, toujours avec la rime, en trois syllabes cette fois-ci, et avec le son "b". 

Le second temps a davantage été consacré à une prise de contact avec le papier et l'imaginaire. Nous avons dû dessiner une carte d'un territoire imaginaire en prenant soin de le détailler autant que possible. C'est à travers l'ensemble de de ces territoires que nous allons voyager.

Le troisième temps est celui de l'écriture. Pour nous accompagner dans ce voyage, nous avons dû choisir un objet en faisant l'inventaire du contenu de notre sac. En face de chaque objet, nous expliquons en une phrase son histoire. Nous en sélectionnons un. Pour le deuxième temps de l'exercice, nous dressons trois listes de 10 mots à partir de cet objet. La première est une liste de synonymes, la seconde de mots phonétiquement proches, la troisième d'actions que l'on peut faire avec cet objet. A partir de ces mots, nous écrivons un poème en prose expliquant le choix de cet objet pour notre voyage.

Ensuite, nous décrivons notre voyageur en s'attachant à son portrait physique, à son passé et les motivations qui l'ont poussé à faire ce voyage.

Enfin, nous décrivons de manière concrète un lieu dans lequel serait caché une chose secrète (non nommé), objet de notre voyage.


Le dernier temps est celui de la lecture de nos textes. Grâce à ce découpage en trois temps, chacune de nos productions pouvait être lu indépendamment les unes de autres, un réel atout pour une première séance d'atelier accueillant des novices.

Archives 2015-2016

Vous pouvez retrouver les documents antérieurs à l'année 2016-2017 en cliquant ICI

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