Séance n°4 Les ordonnances de l'article 38

Séance n°4 : Les ordonnances de l'article 38 de la Constitution

Exercice : Commentaire de la décision du Conseil constitutionnel CC, 3 juillet 2020, décision n° 2020-851/852 QPC, M. Sofiane A

 Dossier documentaire

Doctrine : B. Genevois, « L’application de l’article 38 de la Constitution : un régime juridique cohérent et nullement baroque », RFDA, 2018, p. 755, reproduit en annexe

Jurisprudence

I.                    Le contrôle des lois d’habilitation

Document 1 : CC, décision n° 86-207 DC du 26 juin 1986, Loi autorisant le Gouvernement à prendre diverses mesures d'ordre économique et social

Document 2 : CC, 20 janvier 2005, décision n° 2004-510 DC, Loi relative aux compétences du tribunal d'instance, de la juridiction de proximité et du tribunal de grande instance

Document 3 : CE, 23 janvier 2015, n° 380339

Document 4 : CC, 26 janvier 2017, décision n° 216-745 DC, Loi relative à l’égalité et à la citoyenneté

II.                 La valeur juridique des ordonnances

Document 5 : Conseil d’Etat, Ass., 24 novembre 1961, , Fédération nationale des syndicats de police

Document 6 : CE, 8 décembre 2000, Hoffer

Document 7 : CE, 23 octobre 2002, Laboratoires Juva Santé

III.              L’expiration du délai d’habilitation

Document 8 : CE, 30 juin 2003, Fédération régionale ovine du Sud-Est

Document 9 : CE, Ass., 11 décembre 2006, Conseil national de l’ordre des médecins

Document 10 : CE, 12 octobre 2016, Syndicat national des entreprises des loisirs marchands

IV.              Le statut des ordonnances non ratifiées

Document 11 : CE, 2 avril 2003, Conseil régional de Guadeloupe

Document 12 : CC, 10 février 2012, décision n° 2011-219 QPC, M. Patrick É. 

Document 13 : CC, 28 mai 2020, décision n° 2020-843 QPC, Force 5

Document 14 : CE 1 juillet 2020 Conseil national de l’ordre des architectes, avec les conclusions Odinet reproduites en annexe

Document 15 : CC, 3 juillet 2020, décision n° 2020-851/852 QPC, M. Sofiane A, , avec la note A. LEVADE, « Ordonnance et loi d’habilitation – Le Conseil constitutionnel étend son empire », JCP, éd. G.27 juillet 2020, n° 30-35, p. 1404 – 1405 (document 16)

Actualité
Document 16 : CE 28 septembre 2020, n°441059

"Sur  la recevabilité de la question prioritaire de constitutionnalité relative à l’article L. 3841-2 du code de la santé publique :

6. L’article 3 de la loi du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 a habilité le gouvernement, dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, à prendre, par voie d’ordonnance, dans un délai de deux mois, les mesures destinées à adapter le dispositif de l’état d’urgence sanitaire en Nouvelle-Calédonie. Sur le fondement de cette habilitation, l’ordonnance du 22 avril 2020 adaptant l’état d’urgence à la Nouvelle-Calédonie a inséré au code de la santé publique l’article L. 3841-2 du code de la santé publique. Un projet de loi de ratification de cette ordonnance a été déposé au Sénat le 13 mai 2020. Le délai d’habilitation ayant expiré et les dispositions de l’article L. 3841-2 étant intervenues dans des matières qui sont du domaine législatif, la circonstance que l’ordonnance du 22 avril 2020 n’ait pas encore été ratifiée ne fait pas obstacle à ce que, dans le cadre d’un recours dirigé contre un décret pris pour son application, la question de la conformité des dispositions en cause aux droits et libertés garantis par la Constitution soit transmise au Conseil constitutionnel".